Faites-vous partie de ces personnes qui prennent beaucoup de plaisir à faire du sport ou, au contraire, trouvez-vous qu'aller à la salle de sport est un ennui mortel, mais vous n'avez pas le choix ?
Quelle que soit la réponse à cette question (en supposant que vous fassiez de l'exercice, bien sûr), vous serez intéressé de savoir que nos paroles ou nos idées préconçues sur certains sujets, d'un point de vue psychologique, peuvent affecter la perception que nous en avons.
Par exemple, selon « Psychology Today« , une recherche a été menée auprès d'un groupe de personnes afin d'examiner comment les conceptions de l'exercice variaient d'une personne à l'autre. Pour un groupe, des mots comme « s'engager » les aidaient à être plus déterminés sur ce qu'ils commençaient. D'autres, en revanche, détestaient ce mot, ainsi que le fait de « célébrer » l'exercice, parce qu'ils le trouvaient stupide. Ce groupe particulier a davantage insisté sur l'idée que le sport était un travail, par opposition à un amusement (comme l'a fait l'autre groupe).
L'idée même de célébrer quelque chose par le biais de l'exercice peut susciter de nombreuses pensées positives impliquant la gratitude pour son corps, la capacité de bouger ou même la vie.
Leurs réponses avaient des connotations beaucoup plus négatives que celles des personnes qui considéraient le sport comme une activité de loisir et qui étaient conscientes des nombreuses expériences positives qu'il apporte, comme le fait de s'amuser ou d'être en plein air. Les conclusions sont que l'idée même de célébrer quelque chose en faisant de l'exercice peut susciter de nombreuses pensées positives impliquant de la gratitude pour son corps, sa capacité à bouger ou même la vie.
Il y a plusieurs points clés.
- La recherche montre qu'une activité doit inclure un sentiment de liberté pour être vécue comme un loisir.
- Certains termes rapprochent l'exercice du travail, tandis que d'autres le rapprochent des loisirs.
- Les praticiens de différents milieux peuvent utiliser des tactiques pour aider leurs utilisateurs finaux à percevoir l'exercice comme une activité de loisir.
Mais venons-en au cœur de la question : laquelle des deux options promeut le mieux l'exercice, ceux qui le « célèbrent » ou ceux qui le considèrent comme un travail ?
Comme pour beaucoup de choses, cela dépend. Il y a des gens qui considèrent l'exercice comme un travail et qui y voient un moyen d'être cohérent, et d'autres qui l'apprécient parce qu'ils le considèrent comme une activité de loisir. Mais une chose est sûre : il existe des mots et des concepts plus convaincants et plus positifs. Et ce sont ces mots qui permettront le mieux à ceux d'entre nous qui n'ont pas encore trouvé comment maintenir une vie physiquement active de prendre les décisions cohérentes qui sous-tendent l'entretien.
Lorsqu'il n'y a pas de sentiment de liberté associé à une activité de loisir, celle-ci se transforme trop facilement en un sentiment de travail ou d'activité obligatoire.
En effet, lorsqu'il n'y a pas de sentiment de liberté associé à une activité de loisir, celle-ci se transforme trop facilement en un sentiment de travail ou d'activité obligatoire, ce qui ne la rend pas très désirable.
C'est pourquoi :
- Les gens évitent ce qui les met mal à l'aise et courent vers ce qui est bon. Le cadre fixé autour de l'exercice doit motiver l'activité physique, sinon il est voué à l'échec.
- Les entraîneurs doivent en tenir compte et leur défi est d'aider les gens à trouver de nouvelles significations et motivations afin qu'ils puissent apprécier l'activité. Vous aurez peut-être la tâche la plus difficile, car de nombreuses personnes ont eu des expériences négatives dans les environnements traditionnels de remise en forme. Mais ne vous inquiétez pas. Une partie de votre travail consiste à aider vos clients à prendre conscience de cette réalité, ce qui constitue une première étape importante dans la découverte de la manière de faire du mouvement une activité significative qu'ils souhaitent choisir.