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Selon la NASA, les observations d'ovnis sont en augmentation, et nombre d'entre elles n'ont pas d'explication scientifique. L'agence continue de publier les résultats de son étude, qui porte sur plus de 800 observations au cours des trois dernières décennies.
« Nous les voyons partout dans le monde, et nous les voyons faire des manœuvres apparentes très intéressantes« , a déclaré le Dr Sean Kirkpatrick, directeur du All Domain Anomaly Resolution Office (AARO) du ministère américain de la défense.
Kirkpatrick, en collaboration avec l'astrophysicien David Spergel, est à l'origine du projet une étude indépendante de la NASA pour l'analyse des phénomènes anormaux non identifiés (UAP).
Les conclusions concernant l'étude des OVNI ne sont pas encore définitives.
Les scientifiques ont évalué, depuis 2022, les rapports d'OVNI des 27 dernières années, avec plus de 800 observations signalées. Cependant, seuls 2 à 5 % de ces événements sont « véritablement anormaux », c'est-à-dire inexpliqués.
« Nous continuons d'étudier la question, mais je ne dispose pas d'autres données », a déclaré M. Kirkpatrick. « Il faudra du temps pour tirer des conclusions, jusqu'à ce que nous puissions obtenir des données mieux résolues sur des objets similaires et procéder à une analyse plus approfondie.
Spergel, astrophysicien à Princeton, a déclaré : « Pour dire que nous avons vu quelque chose qui prouve l'existence d'une intelligence non humaine, il faudrait des preuves extraordinaires. Et ce n'est pas le cas. Je pense qu'il est important de le préciser ».
« Les données contenues dans le rapport sont insuffisantes pour fournir des preuves concluantes de la nature et de l'origine de chaque événement UAP« , a souligné le scientifique.
Des scientifiques de la NASA ont été victimes d'abus en ligne pour leurs recherches sur les OVNIs
L'une des situations les plus préoccupantes que les recherches de la NASA ont laissées n'est pas liée à l'espace, mais à la Terre. Plus précisément, les scientifiques ont été victimes d'abus de la part de leurs détracteurs.
Dan Evans, le fonctionnaire de la NASA affecté à la commission, a expliqué qu'ils ont été victimes de harcèlement en ligne au cours de leur travail.
« Plusieurs panélistes ont fait l'objet d'abus en ligne en raison de leur décision de participer à ce panel« , a déclaré M. Evans, précisant que le service de sécurité de l'agence s'attaquait au problème.
« Le harcèlement, a ajouté Nicola Fox, membre du panel, ne fait que renforcer la stigmatisation du domaine de l'UAP, ce qui entrave considérablement le progrès scientifique et décourage d'autres personnes d'étudier ce sujet important.«
